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mère de dieu - Page 3

  • Méditation : la Nativité de la Vierge Marie

    « Lorsque le moment fut venu pour la nature humaine de rencontrer la nature divine et de lui être unie si intimement que les deux ne formeraient qu'une seule personne, chacune d'entre elles devait nécessairement être déjà manifestée dans son intégrité. Dieu, pour sa part, s'était révélé de la manière qui convenait à Dieu ; et la Vierge est seule à mettre la nature humaine en lumière... Il semble bien que si Dieu s'est mêlé à la nature humaine non pas dès son origine mais à la fin des temps (Ga 4,4), c'est parce que, avant ce moment, cette nature n'était pas encore pleinement née, tandis que maintenant, en Marie, elle apparaît pour la première fois dans son intégrité... C'est tout cela que nous sommes venus célébrer avec éclat aujourd'hui. Le jour de la naissance de la Vierge est aussi celui de la naissance du monde entier, car ce jour a vu naître le premier être pleinement humain. Maintenant, "la terre" a vraiment "donné son fruit" (Ps 66,7), cette terre qui de tout temps n'avait produit, avec des ronces et des épines, que la corruption du péché (Gn 3,18). Maintenant le ciel sait qu'il n'a pas été bâti en vain, puisque l'humanité, pour laquelle il fut construit, voit le jour... C'est pourquoi la création tout entière fait monter vers la Vierge une louange sans fin, toute langue chante sa gloire d'une voix unanime, tous les hommes et tous les chœurs des anges ne cessent de créer des hymnes à la Mère de Dieu. »

    Nicolas Cabasilas (v.1320-1363), Homélie pour la Nativité de la Mère de Dieu (16-18), Patrologia Orientalis PO 93 T. 19, Homélies mariales byzantines, M. Jugie (ed.), Brepols, 1926.

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    Nativité de la Vierge Marie - Tableau de Bartolomé Esteban Murillo
    (Musée du Louvre, Paris)

  • Méditation - Prière : Marie, Mère de Dieu

    « Nous vous saluons, Marie, Mère de Dieu, trésor sacré de tout l'univers, astre sans déclin, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe temple indestructible, demeure de l'incommensurable, Mère et Vierge, cause de qui est appelé béni, dans les saints évangiles, celui qui vient au nom du Seigneur.

    Nous vous saluons, vous qui avez contenu dans votre sein virginal celui que les cieux ne peuvent contenir ; vous par qui la Trinité est glorifiée et adorée sur toute la terre ; par qui le ciel exulte ; par qui les anges et les archanges sont dans la joie ; par qui les démons sont mis en déroute ; par qui le tentateur est tombé du ciel ; par qui la créature déchue est élevée au ciel ; par qui le monde entier captif de l'idolâtrie est parvenu à la connaissance de la vérité ; par qui le saint baptême est accordé à ceux qui croient, avec l'huile d'allégresse ; par qui, sur toute la terre,les Eglises ont été fondées ; par qui les nations païennes sont amenées à la conversion.

    Et que dirai-je encore ? C'est par vous que la lumière du Fils unique de Dieu a brillé pour ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort ; c'est par vous que les prophètes ont annoncé l'avenir, que les Apôtres proclament le salut aux nations, que les morts ressuscitent, et que règnent les rois, au nom de la sainte Trinité.

    Y-a-t-il un seul homme qui puisse célébrer dignement les louanges de Marie ? Elle est mère et vierge à la fois. Quelle merveille ! Merveille qui m'accable ! Qui a jamais entendu dire que le constructeur serait empêché d'habiter le temple qu'il a lui-même édifié ? Osera-t-on critiquer celui qui donne à sa servante le titre de mère ?

    Voici donc que le monde entier est dans la joie. Qu'il nous soit donné de vénérer et d'adorer l'unité, de vénérer et d'honorer l'indivisible Trinité en chantant les louanges de Marie toujours Vierge, c'est-à-dire de la sainte Église, et celles de son Fils et de son Epoux immaculé : car c'est à lui qu'appartiennent la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »

    prière,marie,mère de Dieu,

  • Hymne à la Mère de Dieu de St Nectaire d'Egine (1846-1920) : "Agni Parthene" (Vierge Pure)

    Choeur des Frères de Valaam

  • Marie, Mère de Dieu

    22 juin 431 : Proclamation du dogme de Marie Mère de Dieu à Ephèse

    1. "Salve Regina"
    Moines de l'Abbaye de Notre-Dame

    2. "Il est vraiment digne de te bénir, Mère de Dieu"
    Interprète : Divna

    3. "C'est un honneur de Vous appeler Bénie, O Mère de Dieu" (Chant Byzantin), XVe siècle (Heirmos)
    Interprète : Glory of Byzance

    4. "Ô Vierge sainte, réjouis-toi" (Luc 1, 28 & 42)
    Interprète : Divna

  • 1er janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Solennité de Marie, Mère de Dieu

    « Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ? Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...] L'Ecriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. A sa suite le grand et saint concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ. Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant le Seigneur, le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu le Père, qu'il est le Monogène. Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père... Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle : la naissance est exclusivement Divine car la Personne qui est née dans le temps est exclusivement divine, nullement humaine. Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. NDLR], mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme. Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec celui qui l'a engendré, il est en lui, avec lui. Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair. Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît. "C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme. Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties. Nul ne dirait par exemple qu'Elisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme. C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair [...] »

    Saint Cyrille d'Alexandrie, Lettre aux moines d'Egypte, avant le Concile, pour les mettre en garde contre Nestorius - Epist. I, P.G., 77. (traduction E. Amann, "Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise", Beauchesne, 1922).

  • Mardi 1er janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • Méditation & Prière

    « Elle est par sa pureté immaculée la Reine élue par Dieu lui-même, la Reine aimée des Anges qui des hauteurs des Cieux règne sur tout l'univers des âmes et des mondes. Par son titre de « Mère de Dieu », elle est la Reine des docteurs. Par sa force d'âme, elle est la Reine des martyrs. Par sa justice et son amour, elle est la Reine de tous les saints et de tous les prédestinés. Envahie dès le premier instant par les radieuses et vivifiantes clartés du Verbe, toute éveillée en sa foi ardente, son âme vierge aimante et pure entre en un regard infiniment plus profond et plus divin que celui des Chérubins et des Séraphins dans le mystère insondable du Christ dont elle sera la Mère vierge et sans tache. Elle est l'âme la plus aimante et la plus aimée du Père après Jésus - et par conséquent la plus magnifiquement comblée des faveurs divines. Auprès d'elle, tous les Anges et tous les Saints réunis sont comme s'ils n'étaient pas, car sa souveraine présence remplit le ciel et la terre. »

    Marthe Robin (1902-1981).
    Source : P. Raymond Peyret, "Prends ma vie Seigneur" : La longue Messe de Marthe Robin, Desclée De Brouwer, Paris, 1985.


    « Ô Marie ! Ô ma sainte et bonne Mère ! Donnez-moi, donnez à tous de comprendre la grande valeur du silence dans lequel on entend Dieu. Apprenez-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle. Apprenez-moi à tirer du silence tout ce qu’il renferme de grand, de saint, de surnaturel, de divin ; aidez-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d’amour. Une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver les âmes. Ma vie vaudra ce que vaudra mon oraison. »

    Marthe Robin, le 12 janvier 1930.
    (Source)

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    La Vierge Marie, par le Maitre de Moulins
    Partie centrale d'un tryptique, sa dernière oeuvre connue
    visible en la Cathédrale Notre-Dame de Moulins

  • 24 novembre : Méditation

    « O Marie, auguste Mère de Dieu et ma Mère, il est vrai que je ne suis pas digne de prononcer votre nom ; mais, puisque vous m'aimez et que vous désirez mon salut, vous m'accorderez de pouvoir toujours, quelque impure que soit ma langue, appeler à mon aide ce nom si saint et si puissant, notre soutien pendant la vie, et notre salut à l'heure de la mort. Ah ! Marie, vierge pleine de pureté et de douceur, faites que votre nom soit désormais la respiration de mon âme ; et ne tardez pas à me secourir, chaque fois que je vous invoquerai ; dans toutes les tentations et dans tous les besoins que j'éprouverai dorénavant, je suis résolu de recourir à vous, en répétant toujours : Marie ! Marie !

    Voilà, je l'espère, ce que je ferai durant le reste de ma vie, et surtout dans les derniers moments, pour aller ensuite louer éternellement en paradis votre nom bien-aimé, ô clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie ! Ah ! aimable Marie, quelle consolation, quelle douceur, quelle confiance, quelle tendresse ressent mon âme, quand je prononce votre nom, ou seulement quand je pense à vous ! Je remercie le Seigneur mon Dieu de vous avoir donné, pour mon bonheur, ce nom si doux, si aimable et si puissant. Mais, ma Souveraine, je ne me contente pas de prononcer votre nom, je veux encore le prononcer avec amour, je veux que mon affection m'avertisse de répéter à toute heure, en sorte que je puisse m'écrier avec saint Anselme de Lucques : O Nom de la Mère de Dieu, tu es mon amour !

    Ma chère Marie, mon bien-aimé Jésus, que vos doux noms vivent à jamais dans mon cœur et dans tous les cœurs ! Que mon âme perde le souvenir de tous les autres noms, pour se rappeler uniquement et invoquer sans cesse vos noms vénérés ! Ah ! Jésus, mon Rédempteur, et Marie, ma Mère, quand je serai arrivé à l'article de la mort, à ce moment décisif où mon âme devra sortir de cette vie, je vous en conjure par vos mérites, accordez-moi cette grâce qu'avant de devenir à jamais muette, ma bouche répète une dernière fois ces mots : Je vous aime, Jésus et Marie ! - Jésus et Marie ! je vous donne mon cœur et mon âme. »

    Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, Prière finale.

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  • Hymne à la Mère de Dieu, Theotokos

    Ce stichère en l'honneur de la Mère de Dieu est chanté pendant la Divine Liturgie dans l'Église orthodoxe.

  • 15 août : Méditation (2)

    « Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous: "Voici ta Mère !". Dans le ciel, nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un coeur.
    [...]
    Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous ? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même "à l'intérieur" de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre coeur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur, - précisément comme "mère", à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment. Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous.

    Rendons grâce au Seigneur, en ce jour de fête, pour le don de la Mère et prions Marie, afin qu'elle nous aide à trouver le bon chemin chaque jour. Amen. »

    Benoît XVI, extraits de l'Homélie en la Messe de la Solennité de l'Assomption, 15 août 2005.

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  • Chant Orthodoxe à la Mère de Dieu et Vierge Marie

    Choeur du monastère orthodoxe de Cantauque (Aude)

  • 16 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Venez, toutes les nations ; venez, hommes de toute race, de toute langue, de tout âge, de toute dignité. Avec allégresse, fêtons la nativité de l'allégresse du monde entier ! Si même les païens honorent l'anniversaire de leur roi..., que devrions-nous faire, nous, pour honorer celui de la Mère de Dieu, par qui toute l'humanité a été transformée, par qui la peine d'Eve, notre première mère, a été changée en joie ? Eve, en effet, a entendu la sentence de Dieu : "Tu enfanteras dans la peine" (Gn 3,16) ; et Marie : "Réjouis-toi, toi qui es pleine de grâce... Le Seigneur est avec toi" (Lc 1,28)...
    Que toute la création soit en fête et chante le saint enfantement d'une sainte femme, car elle a mis au monde un trésor impérissable... Par elle, la Parole créatrice de Dieu s'est unie à la création entière, et nous fêtons la fin de la stérilité humaine, la fin de l'infirmité qui nous empêchait de posséder le bien... La nature a cédé le pas à la grâce... Comme la Vierge Mère de Dieu devait naître d'Anne, la stérile, la nature est restée sans fruit jusqu'à ce que la grâce ait porté le sien. Il fallait qu'elle ouvre le sein de sa mère, celle qui allait enfanter "le Premier-né de toute créature", en qui "tout subsiste" (Col 1,15-17).
    Joachim et Anne, couple bienheureux ! Toute la création vous est redevable ; par vous elle a offert au Créateur le meilleur de ses dons : une mère digne de vénération, la seule mère digne de celui qui l'a créée. »

    Saint Jean de Damas (v.675-749), Homélie sur la Nativité de la Vierge Marie, 1-2 (trad. cf SC n°80).

  • Hymne à la Très Sainte Mère de Dieu Marie : chen xar venaxi

    Choeur "Saint Siméon", Eglise Saint Sava de Paris, sous la direction de Nana Péradzé